MENTON – LE PRIX LITTÉRAIRE KATHERINE MANSFIELD


LE PRIX LITTÉRAIRE KATHERINE MANSFIELD

REMISE OFFICIELLE DES CLÉS DU MÉMORIAL

Lundi 25 mars à 16h – Salle des Mariages

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La Ville de Menton s’apprête à recevoir t le 49e lauréat du prix littéraire, Paula MORRIS.

Martine CASERIO, adjointe au maire déléguée à la culture, lui remettra officiellement les clés du mémorial Katherine Mansfield où l’écrivain pourra venir travailler pendant son séjour prévu de fin février à fin juin.

La cérémonie se déroulera dans la salle des mariages nouvellement restaurée.

Le Prix Katherine Mansfield est né de l’initiative prise, à l’occasion du 36ème Congrès Mondial des Pen clubs (associations d’écrivains attachés aux valeurs de paix, de tolérance et de liberté) qui s’est tenu à Menton en septembre 1969, par Madame Celia Manson, conduisant la délégation néo-zélandaise.

Celia Manson avait proposé, à l’issue du Congrès, à une Association de femmes écrivains de Nouvelle-Zélande (The New Zealand Women Writers Society), de créer un Prix littéraire sous la forme d’une bourse annuelle qui serait attribuée à une écrivain néo-zélandais pour lui permettre d’effectuer un séjour de 6 à 8 mois à Menton et d’y travailler dans le cadre même où avait vécu Katherine Mansfield.

Dès 1970, la Fondation Winn-Manson, reconnue officiellement par le Gouvernement néo-zélandais sous le nom de « The Winn-Manson Menton Fellowship Trust », pouvait offrir au lauréat, homme ou femme, grâce à une subvention du Ministère des Affaires intérieures de Nouvelle-Zélande, une bourse d’un montant de 1.000 $ pour son séjour mentonnais. Le lauréat  bénéficiait également de la gratuité du billet pour le voyage Nouvelle Zélande-France en bateau ou en avion. La Ville de Menton mettait à disposition de l’écrivain, le local du Mémorial Katherine Mansfiel pour y écrire.

La Ville de Menton est très attachée à ce programme international de résidences d’écrivains en mémoire de Katherine Mansfield. Celle-ci y a en effet séjourné durant plusieurs mois en 1919 et 1920 dans la Villa Isola Bella. Cette dernière abrite depuis 1956 le mémorial Katherine Mansfield, propriété de la Ville.

En septembre 2009, à l’occasion du 40ème  prix, la Ville de Menton en partenariat avec l’Ambassade de Nouvelle Zélande en France, le Gouvernement néo-zélandais, le Fonds d’amitié France-Nouvelle-Zélande, l’Association France/Nouvelle-Zélande,  la New Zealand Post Mansfield Prize, la Katherine Mansfield Society, a organisé une semaine néo-zélandaise.

L’ambassadrice de Nouvelle-Zélande en France, Madame Sarah Dennis et l’Ambassadeur de France en Nouvelle-Zélande, Monsieur Michel Legras, avaient pris part aux festivités. Les différentes manifestations (exposition, projections de films, lectures, conférences, symposium de la Katherine Mansfield Society) avaient réunies 545 personnes autour de Katherine Mansfield, de la littérature et de la Nouvelle-Zélande.

En 2015, en raison du retrait de la New Zealand Post Mansfield  Prize et donc de difficultés financières, aucun lauréat n’a pu séjourner à Menton. La mobilisation conjointe du Winn-Manson Menton Trust et de la Arts Foundation en Nouvelle Zélande et de généreuses donations du Fonds d’amitié néo-zélandaise de France et du Creative New Zealand, a permis de maintenir ce prix littéraire depuis 2016. En septembre 2020, la Ville et ses partenaires historiques fêteront le 50e prix littéraire au cours d’une semaine de festivités.(

Prix littéraire Katherine Mansfield 2019

Biographie de la lauréate

Paula MORRIS

Paula Morris (née en 1965) est une romancière, écrivain de nouvelles et essayiste néo-zélandaise. Elle écrit des romans pour adultes et des histoires autour de mystères surnaturels pour les jeunes lecteurs. Les nouvelles de Paula Morris sont largement publiées dans des revues, des magazines et des anthologies, et un certain nombre ont été adaptés pour la radio en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.

Chroniqueur, intervieweur et président de Festival, Paula détient des diplômes d’universités en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et aux États-Unis, y compris un doctorat de l’Université de York et un MFA de l’atelier des écrivains de l’Iowa.

Elle a été lauréate  de nombreuses résidences et bourses, dont Bellagio (la Fondation Rockefeller) en Italie, la maison de Brecht au Danemark, Passa Porta en Belgique, et la maison internationale des écrivains et traducteurs à Ventspils, en Lettonie. Elle est apparue dans des festivals en Europe, aux États-Unis, en Chine, au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande.

Dans les années 80 et 90, Paula Morris a travaillé à Londres et à New York dans la pub et le marketing à la BBC Radio 3, puis dans diverses maisons de disques, ainsi qu’au New York Times.

Elle est retournée en Nouvelle-Zélande en 2001 pour compléter une maîtrise en écriture créative à l’Institute of International Letters.

Depuis 2003, elle a enseigné l’écriture créative dans les universités dont celles de Tulane à la Nouvelle-Orléans et de Sheffield en Angleterre. Elle est responsable du programme de Master en rédaction créative de l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande.

Elle a été primée à de nombreuses reprises.

2012      Prix New Zealand Post Book Awards, Catégorie Fiction (Rangatira)

                Prix Nga Kupu Ora Maori Book Awards in New Zealand, Catégorie Fiction (Rangatira)

2003      Montana New Zealand Book Awards, Best First Fiction Book (Queen of Beauty)

2001      Adam Foundation Prize in Creative Writing (Queen of Beauty)

Bibliographie

False River, 2017

On Coming Home, 2015

Rangatira, 2011 (traduit en allemand)

The Penguin Book of contemporary

New Zealand Short Stories, 2009

Forbidden cities, 2008

Trendy but casual, 2007

Hibiscus Coast, 2005

Queen of Beauty, 2002

Pour le jeune public

The Eternal City, 2015

Dark Souls, 2011

Unbroken. The Ruined Sequel, 2013

Hene and the Burning Harbour, 2013

Ruined, 2009