MENTON « LES JARDINS DU CAREÏ »

« LES JARDINS DU CAREÏ » : LE FUTUR ECOQUARTIER A NOUVEAU SUR LES RAILS

 

Le troisième projet concernant l’aménagement du haut Careï devrait être le bon. En effet, après deux tentatives avortées par des contraintes, venant entre autres de l’État, la Ville s’apprête à opérer une cession du foncier communal au groupement Altarea Cogedim – BNP Paribas, pour un montant de six millions huit-cent-mille euros hors taxes : « Une vente qui s’inscrit dans notre gestion active du patrimoine communal », souligne le Directeur général des services Alain Riquet. « D’autant que les futurs acheteurs possèdent un terrain qui jouxte nos quarante-cinq-mille mètres carrés », ajoute le premier magistrat.

Ce futur parc habité répond aux exigences municipales en termes d’édification et d’aménagement, et devrait être constitué de trois-cent-dix logements locatifs sociaux, locatifs intermédiaires, en accession libre ainsi qu’à prix maitrisés ; des bâtiments labélisés NF Habitat d’une hauteur de R+3 et d’une sur-hauteur de R+4 pour quelques-uns.

 

« Les jardins du Careï »

Ce parcours résidentiel pour tous les publics serait édifié au sein d’un espace paysager, agrémenté de jardins familiaux, d’un parcours d’agrumes et d’un jardin pédagogique ouvert au public (rétrocédé à la Ville après création). Il comprendrait des placettes et des cheminements ainsi qu’un équipement public de huit-cents mètres carrés, destiné à être acquis par la commune en vue d’y créer une crèche. Enfin, quatre-vingt-douze logements sociaux viendraient s’ajouter aux autres constructions en cours d’édification ou de livraison. D’où, entre autres, le non prélèvement des 750 225,655 euros que la Ville aurait dû verser à l’État en 2015 en tant que commune carencée. Une exonération qui fait suite à l’accord donné par la commune au préfet pour s’engager dans la signature d’un contrat de mixité sociale, permettant d’assouplir les contraintes des lois SRU et ALUR en les adaptant aux réalités de terrain.